En pyjama, à minuit ou bien calée dans le sofa : il n’y a rien de plus facile que de faire du magasinage en ligne dans le confort de son foyer! Tendances vous livre les meilleures adresses pour dénicher des trouvailles et des trucs pour éviter les mauvaises surprises.
Plus de temps
L’achat en ligne permet de magasiner au gré de ses envies. Josiane Stratis, rédactrice en chef du site Tonpetitlook.com, l’a bien compris. «J’ai un horaire atypique. Avec l’école, les événements auxquels je dois assister et mon site, ça ne me laisse pas beaucoup de temps pour magasiner. Alors j’achète le soir, en ligne.» Elle ne s’en passerait plus, elle qui achète «dès que sa carte de crédit le lui permet»!
C’est aussi pour sauver du temps que Marie-Ève Émond magasine sur Internet. La designer de la griffe Betina Lou y achète surtout des livres, des billets de spectacle et des voyages, mais succombe à l’occasion à des chaussures, des sacs et des accessoires mode. «Chercher sur le web, ça me permet d’avoir de l’inspiration pour ma collection. C’est bien aussi pour trouver des articles introuvables au Québec», note-t-elle.
Détails, détails, détails
La designer conseille de regarder les promotions -allô les aubaines!- et de vérifier la composition et la finition d’un article avant d’acheter. «On ne peut pas toucher alors j’essaie de savoir le plus de détails possible : la coupe, le tissu, sa longueur. Je prends aussi note des frais de livraison pour éviter les mauvaises surprises.»
Effectivement, ces derniers peuvent parfois être élevés. Le prix est généralement fixe par contre. On paiera par exemple 9,95$ pour toute commande sur le site de J.Crew ou 59$ pour un article de 500$ ou moins chez IKEA. Pour rentabiliser ses achats, on s’assure que les frais de livraison ne sont pas plus élevés que la robe commandée, ou on achète plus d’un article pour profiter de la livraison gratuite, comme c’est le cas avec les achats de plus de 75$ chez Boat People.
Des frais de douane peuvent s’appliquer lors d’un achat à l’international. Pour avoir une idée du montant à payer lors de la réception du colis, le site TheFinalCost.com (en anglais seulement) offre un outil en ligne pour calculer la facture.
Pour Josiane Stratis, il est aussi essentiel de bien connaître son corps pour magasiner en ligne. «Il faut savoir sa taille et quels vêtements nous vont bien. Je sais par exemple que la coupe péplum ne m’avantage pas du tout. Je m’en tiens loin sur Internet», illustre-t-elle.
Lèche-vitrine virtuel
La styliste Jessica Dalpé avoue de son côté ne pas acheter beaucoup en ligne. Par contre, le web est une de ses principales sources d’inspiration. «Je me tiens au courant des tendances et ça me donne des idées pour mes clientes», dit-elle.
Pourquoi alors ne pas acheter sur le web? «Souvent, les boutiques que j’aime ne vendent pas en ligne. Je trouve aussi les retours difficiles.» Elle craque néanmoins pour des articles de décoration, qui risquent moins de la décevoir. Etsy est SA référence pour la déco.
Pour éviter la cohue des magasins, l’attente d’une cabine d’essayage et la musique trop forte, Josiane Stratis est pour sa part prête à prendre le risque. Et si un article ne fait pas, elle trouve quelqu’un à qui ça irait dans son entourage. Réglés, les problèmes de retour!
Retour : Mode d’emploi
À chaque site web, sa politique de remboursement. C’est pourquoi il est important de consulter la section sur le retour et le remboursement des marchandises avant de procéder à l’achat. Les délais de retour, les frais associés et les formulaires à remplir (s’il y a lieu) sont à vérifier. N’hésitez pas à poser des questions au service à la clientèle si les renseignements ne sont pas clair.
Saviez-vous que…
– Au Québec, un adulte sur deux achète sur internet.
– En 2011, les hommes ont dépensé en moyenne significativement plus que les femmes sur Internet (377 $ comparativement à 280 $). À bas les clichés!
– Les 35-44 ans sont les plus friands d’achat en ligne. 78,7% d’entre eux sont des cyberacheteurs.
– Les vêtements, bijoux et accessoires se retrouvent en cinquième place des produits les plus achetés sur le web (33%), derrière les billets de spectacle (51%), les voyages (41%), la musique et les films (40%) et les livres, revues et journaux (35%).
– Les produits et services achetés en ligne ont représenté plus de 5,6 milliards $ en 2011 au Québec.
Sources : NETendances 2011, Le commerce électronique et les services bancaires en ligne, CEFRIO
Les adresses de Marie-Ève Émond
Etsy : Des designers indépendants de partout dans le monde y vendent leurs créations et des vêtements vintage. «Je n’achète pas tant que ça, mais j’ai beaucoup de favoris!»
Boat People: Des vêtements d’inspiration rétro, faits à Québec. «Parfait pour encourager l’achat local.»
Marais USA : Bottes, ballerines et oxfords inspirés par le quartier parisien. «J’aime beaucoup leurs articles et ils ne sont pas disponibles à Montréal.»
La liste de Josiane Stratis
Chiccane : Une boutique virtuelle qui propose exclusivement des créations de designers canadiens et québécois. «Il ont les Yoga jeans, mes jeans préférés au monde!»
Aldo : La populaire griffe montréalaise a son magasin en ligne. «Leur livraison est rapide -dans les trois jours mais souvent le lendemain- et on trouve souvent des promotions.»
Asos : Le premier magasin en ligne de vêtements et accessoires de mode au Royaume-Uni et le deuxième le plus visité de la planète. «C’est bien pour trouver des vêtements pas encore sortis au Québec. Les frais de livraison sont toutefois dispendieux.»
MyUS : Pour quelques dollars, le site permet d’obtenir une adresse aux États-Unis. Après avoir transigé par cette adresse, le colis est expédié à notre domicile. «Mon secret pour commander un article qui n’est pas livrable au Canada.»